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 La lutte continue chez les Imouhagh

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MessageSujet: La lutte continue chez les Imouhagh   La lutte continue chez les Imouhagh EmptyLun 12 Oct - 3:09

Des rebelles touareg du Mali et du Niger ont déposé symboliquement les armes au cours d'une cérémonie mardi en Libye, qualifiée de "gigantesque farce" par un groupe dissident, qui a appelé mercredi à la poursuite de la lutte.

Mardi, selon des sources officielles maliennes, des rebelles touareg du Mali et du Niger ont "opté pour la paix" en déposant symboliquement des armes au cours d'une cérémonie en présence du ministre de l'Intérieur nigérien, Albadé Abouba, a appris l'AFP mercredi de source officielle.

Selon une source touareg nigérienne, le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi aurait même fait le déplacement pour l'évènement en présence du chef du Mouvement des nigériens pour la justice (MNJ), principal front armé touareg du Niger, Aghali Alambo, et d'Ibrahim Ag Bahanga, l'ex-chef rebelle touareg malien.

"Nos frères du Niger et du Mali ont opté pour la paix. Ils ont tous juré que désormais c'est la paix", a déclaré à l'AFP Mohamed Koumi, un officiel libyen membre du comité d'organisation de la cérémonie, joint au téléphone de Bamako.

Niamey et les rebelles du MNJ avaient engagé en mars des discussions, depuis en panne, sous les auspices du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, qui a appelé le 15 mars les combattants à déposer les armes et intégrer un processus de paix.

Le président Mamadou Tandja a proposé aux combattants l'amnistie s'ils déposent les armes. Mais la cérémonie de mardi a été vivement critiquée mercredi par une branche dissidente du MNJ. "Ce qui vient de se passer en terre libyenne n?est qu?une gigantesque farce", a affirmé cette branche dissidente, dans un communiqué sur le site internet du MNJ.

Le communiqué appelle à "continuer la lutte sans faiblir", accusant la Libye de "passer outre ses prérogatives de médiateur neutre" et de n'"afficher aucune réelle volonté de règlement sérieux et durable du conflit".

Il demande à l'Algérie, la France et au Burkina Faso de "s'impliquer" dans le règlement de la crise touareg. Ces trois Etats avaient permis la fin de la première révolte des Touareg nigériens des années 90. Depuis le début de la médiation libyenne, le MNJ qui opère depuis 2007 au nord du Niger riche en uranium, est déchiré par une crise interne. Début septembre, Amoumoune Kalakouwa, le "chef d'Etat major" du MNJ a destitué Aghali Alambo, l'accusant de s'être "coupé totalement du terrain pour s'établir à Tripoli".

"C'est une mascarade de paix", dénonce également le Front des forces de redressement (FFR), autre branche armée touareg dirigée par Rhissa Ag Boula, figure historique de la première rébellion. Le FFR, à l'avant-garde de la rébellion des "hommes bleus" dans le Sahel dans les années 1990, a annoncé sa volonté "de poursuivre la lutte armée et le combat politique jusqu'au rétablissement de la justice et d'un ordre démocratique".

Ce communiqué, diffusé sur le site internet officiel du FFR, illustre les divisions qui minent toujours la rébellion touarègue. "La seule paix qui vaille sera celle qui prendra en compte nos revendications légitimes", selon le Front. Le FFR et les dissidents du MNJ réclament des "négociations formelles de fond en terrain neutre".

Pour un retour à la paix, ils exigent notamment une meilleure insertion des Touareg dans l'armée, les corps para-militaires et le secteur minier situé dans la zone du conflit (nord). Ils demandent aussi la levée de l'état d'urgence dans le nord, la libération de toutes les personnes arrêtées du fait du conflit, une trêve et un calendrier précis des négociations. L'état d'urgence est en vigueur depuis l'apparition de la rébellion en 2007.

Mercredi, les gouvernements de Bamako et de Niamey avaient passé un accord global avec les principales composantes du mouvement touareg aux termes duquel quelque 1.100 combattants avaient déjà déposé leurs armes.

Vendredi a eu lieu à Agadir, capitale du sultanat de l'Aïr, dans le centre du Niger, une cérémonie au cours de laquelle des rebelles appartenant au Front national patriotique avaient été désarmés sous les caméras de la télévision.

Le lendemain de l'accord parrainé par Mouammar Kadhafi, le MNJ, principal mouvement insurrectionnel touareg, avait émis des critiques, ce qui fait craindre que la persistance de divisions entre factions ne le torpille comme les précédents.

Après les soulèvements touaregs qui ont agité le Sahel dans les années 1960 et 1990, de nouvelles rébellions visant les gouvernements du Niger et du Mali accentuent depuis début 2007 l'instabilité d'une région où opèrent des cellules d'Al Qaïda.

La branche nord-africaine du réseau islamiste international entretient l'insécurité dans cette zone dont les ressources minières sont exploitées par des groupes énergétiques tels que le français Areva et le canadien Cameco.

"Nos frères touaregs du Mali et du Niger ont décidé de faire la paix et de déposer les armes", avait déclaré Mouammar Kadhafi mardi soir en parlant d'un "jour historique". Kadhafi a négocié des accords similaires ces dernières années, mais des groupes touaregs rivaux sont revenus sur leurs engagements en accusant le Mali et le Niger de ne pas respecter les mesures convenues.

Signe d'une persistance de ces rivalités entre Touaregs, le site internet du Mouvement des Nigériens pour la justice a annoncé qu'il n'avait pas l'intention d'adhérer au nouvel accord.
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